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Basket / Bertrand Peyridieu, arbitre en PROA / " Une fierté mais avec modération "

  • Photo du rédacteur: Lyes Baloul
    Lyes Baloul
  • 29 mars 2018
  • 4 min de lecture

Il fait partie des 35 meilleurs arbitres de basket-ball de France. C'est un licencié des J3 Amilly. Il exerce la profession de cartographe à l'agglomération montargoise. Il est membre de bureau à la section football de l'USM Montargis. Celui qui fêtera ses 38 ans le 2 avril prochain s'appelle Bertrand Peyridieu. Voyage dans le plus haut niveau du basket francais. Rencontre.





Bertrand, vous n'étiez pas fait pour être joueur de basket mais plutôt arbitre. Où et quand tout a commencé ?

J'ai déjà joué au basket au BC Luy de Bearn (Pyrénées-Atlantiques). Lorsque j'avais 12 ans, je participais à un stage de meilleurs joueurs de la région. Il se déroulait à la salle de Pau qui était concédérée étant la 2e plus grande de France. Ce stage était dirigé par Michel Gomez, une grande figure du basket. On m'a proposé d'arbitrer sur un match. J'ai tenu mon rôle et des personnes étaient un peu surprises par ma manière de faire. Je me plaçais aux bons endroits et je prenais les bonnes décisions. Les dirigeants de mon club m'ont ensuite encouragé de continuer car, selon eux, j'étais fait pour être arbitre.


Les diplômes obtenus, vous avez ensuite dû faire un long chemin pour s'engouffrer dans le plus haut niveau du basket français ?

Exactement ! Le travail a payé. Je suis parti du niveau départemental puis régional en passant par la N1 avant d'atterrir en ProB et ProA. Il y a eu énormément de sacrifices. Je savais ce que je voulais. Mon but a toujours été d'évoluer année après année.


En 2017, vous avez même été choisi pour arbitrer l'équipe de France, à Orléans,  lors d'une tournée internationale face à la Croatie et la Lituanie...

Oui, c'était ma première sortie avec les Bleus. Cette désignation était essentiellement liée à ma très bonne saison. Puis, il y a eu aussi la raison géographique.


Vous êtes aujourd'hui le seul arbitre de ProA du Loiret. Quel est votre sentiment ?

C'est plutôt un sentiment de devoir accompli. On ressent bien entendu une sorte de satisfaction, de fierté, mais sans exagération !


Vous êtes dans le Montargois depuis 2007. Comment avez-vous connu la région ?

Je recherchais un poste de cartographe pas loin de la région parisienne où ma femme exerçait. J'avais eu une proposition venant de l'agglomération montargoise que j'ai acceptée. C'était le début d'une autre vie. Mon épouse est aujourd'hui professeur d'espagnol au lycée Durzy.


De quelle manière préparez-vous vos matches ?

Il y a d'abord une manière logistique. Il faut arriver sur la ville qui accueille la rencontre trois heures à l'avance. On procède ensuite à un briefing entre arbitres. On analyse certains détails. On fait le point sur les enjeux ou les difficultés pouvant survenir lors de ce match. On décide ensuite de l'attitude à privilégier.


Pour un arbitre de basket de haut niveau, est-il difficile de se faire respecter par les joueurs ou entraîneurs?

L'entourage du basket n'est généralement pas compliqué. Il y a très peu de problèmes. Un joueur est vite capable de reconnaître son erreur. J'estime qu'il existe beaucoup de respect.


Personnellement, avez-vous déjà été sifflé ou contesté par un public ?

(Sourires)...Je ne me sentais pas bien lors du match Antibes-Monaco, cette année. J'avais commis une erreur de jugement. Je suis resté tout au long de la rencontre sur ce fait. Cela m'a complètement sorti de mon match. On perd ses atouts. On se pose des questions. Même les collègues vont le remarquer. Les arbitres peuvent aussi rater  leurs matches. Le mental est très important dans l'arbitrage.


Arbitrer un match de basket est-il compliqué ?

Oui. Parce que le terrain est petit et les joueurs vont très vite. Les actions changent toutes les secondes. Il faut être réactif et la décision doit être prise sur un temps d'analyse extrêmement court.


Quel était votre match référence cette saison?

Bourg-en-Bresse-Dijon. J'avais réalisé une très grosse performance. J'ai eu une excellente note car même les arbitres sont notés.


Cette saison, vous avez totalisez 13 matches en ProA, 14 en ProB, 3 en Coupe de France et 3 chez les féminines. Pourriez-vous nous dire à combien s'élève l'indemnité d'un arbitre de haut niveau ?

Un arbitre de ProA perçoit 600€ par match. Un arbitre de ProB touche 400€.


Vous avez bientôt 38 ans, quelle est la limite d'âge d'un arbitre français de basket ?

80% des arbitres actuels ont entre 30 et 40 ans. Me concernant, je ne sais pas quand j'arrêterai, mais en tout cas il faudra laisser un jour la place aux jeunes.


Un regret pour ne pas avoir arbitré une compétition olympique?

Oui, bien sûr. Mais la limite d'âge est de 35 ans, donc il ne faut pas que j'y pense (rires).


Comment réussissez-vous à concilier le côté sportif, familial et professionnel ?

J'ai de la chance d'avoir une femme compréhensible et un travail convenable avec une manière de faire qui arrange toutes les parties.


" À part ça "

Équipe préférée : les Spurs.

Musique préféré : polyvalent.

Plat préféré : barbecue entre amis.

Situation familiale : marié, 2 enfants (2 filles).

Lieu de résidence : Paucourt.

 
 
 

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