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  • Photo du rédacteurLyes Baloul

Football / Portrait / David Harry, « l'ange » gardien arrête sa carrière à l'âge de 42 ans...


David Harry, le gardien de but du Sporting Club de Châlette, a décidé d'arrêter sa carrière de footballeur. À 42 ans, le Châlettois aura vécu « une belle » expérience au sein de plusieurs clubs. Aujourd'hui, ce père de famille de 3 enfants porte les séquelles de sa grave blessure contractée à l'âge de 35 ans. Rencontre avec cet…« ange » gardien.


Le sourire ne quitte pas son visage. Même lorsqu'il évoque ses durs moments de sa carrière, David Harry ne laisse pas apparaître le moindre signe d'amertume. Un vrai professionnel dans un monde amateur. Voila pour le décor ! À l'aube de ses 35 ans, David se voit interdire de jouer...au football. « C'était dur à l'entendre ». Il ne l'entend pas de cette oreille. L'adrénaline fut trop forte. Il prend le risque de continuer. La raison de sa blessure ? C'était deux mois après son arrivée à la réserve de l'USM Montargis. Un joueur adverse percute brutalement la jambe de David Harry. Verdict : double fracture du tibia-péroné. Un sacré coup dur pour le gardien. « J'ai eu 8 mois d'indisponibilité. Le moral a pris un coup. Mais bon, je n'en voulais à personne. Moi aussi, j'ai déjà blessé des joueurs. C'était le jeu ».


Le football, l'histoire débute à l'âge de 5 ans...

Tout a commencé à Châlette. « C'est ma ville, mon enfance », répète-t-il. C'est au club des Cheminots, à Châlette, qu'il découvre les premières règles de football. « J'ai commencé en défense. Mais j'ai fini par être dans les buts ». Quelques années plus tard, il se dirige chez le club voisin : l'US Cepoy. Avant d'aller du côté de Fontainebleau pour évoluer chez les U20 (nationaux) puis les seniors (CFA, 6 mois). David y reste deux saisons. Direction Bagneaux-sur-Loing en promotion d'honneur (PH).


À Amilly à 22 ans...

David Harry atterrit chez la réserve d'Amilly en D1. L'aventure dure un an. Le gardien de but s'engage ensuite pour l'US Turcs Châlette sous la houlette d'Alain Blaser. « J'y suis resté 4 ans. C'était une belle expérience humaine », raconte-t-il. Le Sporting le contacte. David Harry accepte le challenge et opte pour le club des Portugais de Châlette. Au sein de ce club, David poursuit son chemin pendant une durée de 4 ans.


Deux mois à l'USM Montargis...

Il arrive à l'USMM en octobre...Il se blesse gravement en décembre. « Le jour de ma blessure, il était question que je joue mon dernier match avec la réserve avant de rejoindre l'équipe première ». Mais les choses se passent autrement ! David Harry ne poursuivra pas sa carrière à l'USM Montargis. Le gardien de but tombe de haut ! Double fracture du tibia-péroné. Huit mois d'arrêt.


Des soutiens...

Cloué au lit et au fauteuil roulant, la vie de père de famille bascule. « J'ai eu des soutiens en permanence des amis, de la famille. C'était important pour moi ». Un arrêt de travail forcé. Couvreur zingueur de métier, David doit s'acclimater à son nouveau mode de vie. « J'ai repris mes forces petit à petit. Il fallait être costaud physiquement et moralement », appuie-t-il. Olivier Tagot, l'ancien joueur d'Amilly, l'incite « à résister et à reprendre le football plus tard ». Remis de sa grave blessure, malgré l'interdiction prescrite par un médecin, David reprend le chemin des terrains. « C'était avec les vétérans de Corbeilles (équipe de l'agglomération montargoise). Le foot me manquait ». Et il finira par prendre une licence au FC Mandorais. Il évolue une saison et demi sous les couleurs mandoraises.


«J'avais trop mal, je n'en pouvais plus »

Trop souffrant, David Harry doit lever le pied et quitter Villemandeur à la trêve. Mais il retrouvera, peu après, son poste de gardien de but. Au Sporting Club de Châlette au démarrage de la saison 2017-2018. « C'est Patrice Remond (l'entraîneur) qui est venu me proposer de signer au Sporting. Au départ, c'était pour du dépannage jusqu'à Noël ». Mais David Harry, 42 ans, surprend et accomplit une saison complète.


« J'aurai mal toute ma vie »

David Harry, fan du PSG, sait que les douleurs font désormais partie de sa vie. « Je dois vivre avec. J'a mal en permanence. J'en ai pris l'habitude. Il n'y a rien à faire », explique-t-il. David Harry veut désormais devenir amplement « l'ange » gardien de...sa petite famille !


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