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Invité du jeudi / Avec David Goron, le président du club de judo de Châlette...

  • Photo du rédacteur: Lyes Baloul
    Lyes Baloul
  • 10 mai 2018
  • 3 min de lecture

Entre David Goron et le judo, l'histoire dure depuis 37 ans. Mais c'est en 1998 que ce père de famille de deux enfants a mis au monde un nouveau bébé : le club de judo de Châlette. Depuis, les deux sont passionnément inséparables. " C'est une partie de ma vie ", appuie celui qui occupe le poste de directeur des sports à la ville de Châlette. Le président du club de judo châlettois, 43 ans, symbole le dévouement pour le sport. Son engagement ne souffre d'aucune éligibilité. Sans aucun doute. Extrait.


Vous êtes né à Montargis en 1975, le judo a coulé dans vos veines dès l'âge de 6 ans...

En effet, c'était le sport qui me plaisait le plus. Mon père était footballeur à Cepoy. Je faisais du judo au club de Châlette. Puis, j'ai pris une licence aux J3 Amilly. J'avais 10 ans. J'ai choisi le judo car j'étais un enfant hyper actif.


L'aventure amilloise a-t-elle duré longtemps ?

Oui, jusqu'au niveau adultes. J'ai réussi tout de même à décrocher quelques podiums à l'échelle régionale et départementale (sourires). J'ai remporté le championnat de France sous les couleurs des pompiers de Paris.


Vous avez ensuite décidé de revenir à Châlette, pourquoi ?

Parce que c'est ma ville de cœur. Je voulais apporter mon expérience au service du sport châlettois. Avec la l'aide d'une bande de copains, on a créé le club de judo de Châlette. C'était en 1998.


Votre épouse est également une passionnée du judo...

Oui, on s'est connu lors d'un stage de brevet d'état. Elle est vice-championne de France (- 71 kg). Elle a arrêté le judo pour des raisons professionnelles.


Quelle est la situation actuelle au club de judo à Châlette ?

Auparavant, le club tournait avec 120 licenciés. Le nombre d'inscrits a explosé en trois ans. Aujourd'hui, on en a une soixantaine en moins. La raison est liée à l'émergence d'un certain nombre d'arts martiaux. C'est normal. Ces clubs restent un atout pour le sport châlettois.


Quid des résultats sportifs ?

Le club a réussi quelques performances. On a fini 3e de la Coupe de France minimes, l'année dernière, grâce à Diaba Barrier (63 kg). On a eu 5 ceintures noires. On a également décroché trois titres régionaux chez les jeunes. Le club de Châlette privilégie le côté familial et convivial. On dispose d'un bon groupe minimes-cadets. Nous prônons la qualité à la quantité.


L'insuffisance du nombre d'éducateurs, c'est le point noir actuel...

Tout à fait. Au départ, on disposait de 5 éducateurs. À présent, il n'en existe que deux. Je tiens d'ailleurs à saluer les efforts de Rachid Dekhinat (l'entraîneur). L'insuffisance de bénévoles et d'éducateurs nous empêche d'ailleurs d'engager une équipe seniors.


Quels sont les projets du club ?

Je pense que l'on a atteint nos limites en termes de moyens logistiques. Le club ne dispose malheureusement pas de structure pour aller plus loin (le club de judo s'entraîne au dojo Jean-Zay). Nous fêtons cette année les 20 ans du club. C'est une fierté d'avoir réussi à mettre en place cette structure qui donne du bonheur aux judokas et à leurs parents. La proximité est notre mot d'ordre. Cette politique passe avant l'aspect compétitif.


Vous êtes directeur des sports à la ville de Châlette depuis 8 ans, quel bilan en faîtes-vous ?

Mon rôle est de fédérer entre les clubs et la ville. Le nombre de résultats obtenus à Châlette est impressionnant. La ville de Châlette dispose de plusieurs disciplines. C'est une vraie richesse. La ville est à l'écoute et au service des clubs.


Quelles sont les difficultés que vous rencontrez au niveau des clubs ?

On doit préparer l'avenir. Le bénévolat est en chute libre. Il faudra former les jeunes. Aujourd'hui, le model n'est pas bon. Les sportifs consomment mais ne s'impliquent que très peu dans la vie du club. Lorsque l'on voit certains parents qui déposent leurs enfants dans une structure puis de s'en aller, est-ce normal ?


Quels sont vos meilleurs souvenirs dans le judo ?

Tous les moments que j'ai vécus dans ce sport restent uniques. J'ai gardé particulièrement un bon souvenir du combat amical contre David Douillet. Je suis satisfait de toutes les rencontres que j'ai pu faire. Aujourd'hui, je reste fidèle à mes principes. Je suis attaché aux valeurs éducatives...


 
 
 

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