" Invité du jeudi " / Water-polo / Christophe Pollet / " J'ai atteint mon rêve..."
- Lyes Baloul
- 22 mars 2018
- 3 min de lecture
C'est l'homme qui a conduit le navire montargois jusqu'en Nationale 2 de water-polo. C'était lui qui se conduisait comme un vrai sportif professionnel. C'était ce bonhomme que l'on respectait énormément du côté de la piscine du lac. Lui, c'est Christophe Pollet. 50 ans. L'enfant prodige de Montargis pèse ses mots pour faire revivre ses années de gloires. Ce père de deux enfants voit aujourd'hui la vie différemment. Il le clame haut et fort : " J'ai atteint mon rêve ". Extraits.
Qui est Christophe Pollet ?
Un homme de 50 ans qui a pris le chemin de la sagesse depuis quelques années tout en continuant de s'efforcer afin de transmettre le bien-être auprès des autres dans le domaine privé et dans le cadre professionnel.
Quels sont vos débuts dans le sports ?
Mes débuts étaient le water polo au club de l'USM Montargis tout en pratiquant le handball au collège du Chinchon . J'ai pratiqué le water-polo vers l'âge de 13 ans pendant deux années. Mon père, à l'époque, a préféré me mettre rapidement à la natation lorsque les derbys Montargis-Châlette seniors et jeunes ressemblaient plus à de la bagarre. Donc j'ai nagé à l'USMM à un niveau régional de 15 à 19 ans pour ensuite goûter à la joie d'entraîner un groupe de nageur durant 3 ans. J'ai fait une trêve avant de revenir au water-polo à l'age de 24 ans, avec comme entraîneur, Luc Bonnard.
Pourquoi le water-polo ?
Le sports d'équipes me convenaient mieux que les sports individuels. C'est certainement lié au fait d'avoir le sentiment de partager.
Racontez-nous votre parcours dans le water-polo ?
De 24 à 30 ans, j'étais joueur en régional . Pour ensuite proposer à l'entraineur de l'époque de reprendre derrière lui, chose qu'il a accepté. L'histoire a commencé avec mon rêve de jouer en N2 . On a fait deux années en régional en terminant premiers du championat et de disputer les finales régionales de l'ouest à Lorient. Où nous décrochons la deuxième place . Puis, l'année suivante, nous obtenons la montée en N3 B puis en N3 A avec en prime étant la plus jeune équipe du championnat de France de Nationale 3A. Nous avons aquis une grande expérience et j'ai poursuivi l'apprentissage des jeunes, chose qui nous a permis, durant 3 années consécutives, de finir premiers et surtout invaincus lors des deux derniéres saisons en N3A. Avant d'obtenir notre billet de montée à l'issue des phases finales de N3A. Notre première année en N2 fut difficile suite à la fermeture de la piscine du lac. Plus de bassin pour la deuxième saison et plus d'école de water-polo, donc plus de jeunes formés pour intégrer l'équipe seniors.
Quel était le niveau de l'équipe en N2 ?
Lors de la première année, on avait une équipe qui a a fini dans les 10 premières équipes sur les 21 qui formaient les trois poules. On se retrouve lors de la deuxième saison avec seulement 9 garçons suite à la rénovation de la piscine qui avait commencé durant la première saison. C'était très compliqué, car nous étions dans la poule de N2 la plus forte composée de Lyon ,Séte , Nice , Toulouse , Pont de claix etc.
Des regrets par rapport à certaines décisions ?
De ne pas avoir coaché dans le nouveau temple du water-polo montargois.
Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
La victoire à l'exterieur contre Toulouse avec 9 garçons lors de la derniére saison e N2. L'amitié avec Alexandre Donsimoni (entraîneur professionnel Aix-en-Provence). Le public qui, après un gros travail, se déplaçait en masse pour assister aux matchs. Toutes les belles personnes que j'ai rencontrées au cours de ma vie de coach.
Le pire souvenir?
Je n'en ai pas. C'est incroyable, j'ai rêvé durant toutes ses années.
Pourquoi avoir choisi d'arrêter ?
Mon rêve a été atteint. J'ai vécu plus de dix ans comme entraineur bénévole mais je le faisais comme un professionnel . je souhaitais commencer à écrire un autre livre de ma vie qui ne sera pas le dernier.
Avez-vous pensé de reprendre ?
Oui, l'école de water-polo pour recommencer une autre histoire.
Les terrains vous manquent (ou plutôt les bassins) ?
Ils ne me manquent pas car sinon je n'aurais pas arrêté.
Suivez-vous le parcours de l'équipe actuellement ?
Je le suis ainsi que celui de mon ami Alexandre donsimoni Aix-en-Provence.
" À part ça "
Situation familiale ?
En couple, deux enfants.
Chanteur préféré ?
Le groupe Pink Floyd.
Plat préféré ?
J'aime tout dès l'instant c'est fait maison.
Anecdotes avec le water-polo ?
D'être craint par des arbitres pour mon caractère. D'être jalousé par les clubs de la région. D'avoir écrit avec humilité les plus belles années de gloire des Black-Bass et de vivre une belle histoire.

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