Rugby/Camille Grassineau (Stade francais)/, aujourd'hui, à Montargis/ " Le rugby féminin évolue "

Camille Grassineau était présente aujourd'hui à Montargis où elle a assisté aux championnats de France des lycées agricoles. Le trois-quarts centre du Stade français, internationale française de rugby à sept et à XV se livre pour infosports.montargis. Celle qui fut, sous le maillot tricolore, 3e lors de la Coupe du monde de rugby à XV en 2017 en Irlande estime que le rugby féminin est en pleine évolution. Extraits.

Camille, tout d'abord, quel est votre sentiment d'être présente aujourd'hui dans le Montargois ?

(Sourires)...Je suis contente d'être la. C'est la première fois que je découvre cette belle région. Je trouve qu'elle est sympathique à y vive avec des personnes agréables qui m'ont bien accueillie. Franchement, j'en suis ravie.

Comment s'est déroulé le contact pour finaliser votre venue à ces championnats de France des lycées agricoles ?

C'est mon club (Stade francais) qui m'a proposé l'idée en partenariat avec la Fédération française de rugby. Donc j'étais tout de suite favorable à cette initiative. Je trouve que l'on assiste à une bonne compétition.

Vous êtes née à Bergerac, vous avez 27 ans. Pourquoi avez-vous choisi le rugby ?

(Rires)...Oui, on a tendance à dire que le rugby est un sport masculin. Non ! Pourquoi les garçons font-ils de la danse ? Donc j'estime qu'il ne doit pas y avoir d'orientations logiques pour chaque discipline. Je suis bien dans mon sport. Les filles ont droit elles aussi de choisir leurs sports préférés.

Comment avez-vous vécu vos débuts dans le rugby ?

J'ai pratiquement touché à tous les sports.  Le rugby est un peu un héritage familial. Je suis une fille du sud. On a toujours pratiqué le rugby en famille. J'ai choisi de percer dans ma passion. Et je suis heureuse de faire ce que je fais.

Le professionnalisme n'existe pas dans le rugby féminin. Comment fonctionnez-vous au niveau du club ?

Personnellement, je dépends de la Fédération (FFR). Après, il n'est pas exclu de voir une joueuse de haut niveau travailler dans n'importe quel secteur.

Jacques Brunel a été installé à la tête de l'équipe de France masculine. Comment jugez-vous le niveau des Bleus?

Il est trop tôt de faire un bilan. Je pense qu'il faudra laisser cette équipe bosser pour tirer ensuite les enseignements. Donc je n'ai aucun jugement à faire, à présent.

Vous toalisez 12 sélections en rugby à 7 et 17 en rugby à XV, vote palmarès est bon, quel est désormais votre objectif personnel ?

Mon but à court terme est de disputer avec la sélection la Coupe du monde à 7 à San Francisco (USA) cette été. En club, c'est de monter en top 8 (le Stade francais évolue en élite). Après, je verrai par la suite...

Quel jugement portez-vous sur le rugby féminin français ?

Nous sommes dans les cinq meilleures sélections internationales. Je trouve que le rugby féminin français est en pleine évolution. Et il continuera à évoluer avec la volonté des dirigeants de clubs.