Rugby / Demi-finale régionale/ Serge Lardy veut des guerriers à Champfleuri ce dimanche
- Lyes Baloul
- 7 avr. 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 avr. 2018
Serge Lardy, le coach de l'USM Montargis, s'apprête à vivre un moment fort en émotions, ce dimanche, au stade Champfleuri (15 heures). Il s'agit, là, de la demi-finale régionale aller de rugby qui mettra aux prises les Montargois au Rugby Sancerrois. Cette confrontation, à enjeu considérable, promet de tenir toutes ses promesses. Serge Lardy, 59 ans, symbolise, aujourd'hui, le renouveau de l'USMM rugby. Rencontre avec un grand connaisseur du ballon oval !
Serge, à 24 heures de ce grand rendez-vous régional, dans quel état d'esprit se trouvent les joueurs ?
Le moral est au beau fixe. Les joueurs se portent bien. On s'est bien préparé pour réussir une belle prestation et à être à la hauteur de ce rendez-vous.
Comment jugez-vous l'équipe sur le plan psychologique ?
L'équipe est prête sur le plan mental et physique. On a tous les éléments pour réussir. Les gars sont conscients de la mission qui les attend. Ils savent ce qu'ils veulent...
L'USM Montargis a battu le Rugby Sancerrois il y a quinze jours lors de la dernière journée de la phase régulière en honneur. Cela sous-entend que, ce dimanche, vos joueurs ont toutes leurs cartes entre les mains. N'est-ce pas ?
Tout à fait. Le club n'a pas connu ce type de rendez-vous depuis quatre ans. Mes joueurs ont hâte de rejouer cet adversaire. Ils ont une idée sur ses qualités et défauts. Eux aussi connaissent nos points forts et moins forts. C'est un match difficile. Il est indécis sur les deux matches (aller/retour). Mais le mot d'ordre est clair pour nous. Il ne faut rien lâcher. On rentrera sur le terrain pour se donner à fond. Je veux des guerriers...
L'USM Montargis est composée totalement de joueurs issus de la formation. Est-ce un atout ?
Le club a beaucoup changé. Mais il a fallu revoir plusieurs aspects pour en arriver là. Des deux présidents ( Edith Guellier-Bourdariat et Didier Neyrat) aux auxtraîneurs en passant par tous les membres et éducateurs, il y a eu un énorme travail de fait. L'apport de Jean Sillet et Frédéric Lavis était déterminant. On a créé une vie à l'USMM. Le club se porte mieux grâce à ses hommes et femmes. Tout le monde a mis son pied à l'étrier. On a reconstruit. On a fait des sacrifices. Le club a misé sur la carte jeunesse. Et ça paie !
Cette équipe seniors séduit de match en match. Quelle est la recette de cette réussite ?
Il n'y a pas de recette particulière. Aujourd'hui, le club dispose d'une identité de jeu. Nos adversaires nous respectent parce qu'ils savent à quoi peuvent-ils s'attendre. L'USMM a grandi. Quand je suis arrivé au club (2016), l'equipe seniors était composée de 12 joueurs. Aujourd'hui, on en est à 25. Cette saison, j'ai intégré trois juniors. Ils nous ont fait beaucoup de bien.
Votre retour au club a créé un électrochoc, vous qui connaissez la maison puisque vous y aviez évolué des poussins jusqu'en seniors, n'est-ce pas ?
J'ai installé des règles de vie. Le rugby doit être une passion. Si un joueur vient à Champfleuri, c'est pour mouiller le maillot. Je ne veux que des compétiteurs. Des amoureux des couleurs. Il faut penser au public. Il est là pour espérer du spectacle et des victoires.
À quoi faut-il s'attendre ce dimanche ?
Notre saison est déjà réussie. Je suis fier de mes joueurs. Ils ont fait preuve de courage, de solidarité pendant toute la saison. Il faudra finir le travail. Je compte sur eux.
Pratique. Demi-finale régionale aller, dimanche 8 avril, USM Montargis - Rugby Sancerrois, à 15 heures, au stade Champfleuri.
Allez!!